Bienvenue au LIPhy
Le laboratoire est une unité mixte CNRS/Université Grenoble Alpes. il est largement tourné vers les interfaces de la physique avec d’autres disciplines, en particulier les sciences de la vie et les sciences de l’environnement, la mécanique ou les mathématiques appliquées.
Actualités
Parution
Mettre des bulles en cage pour développer des microscopes haute résolution
Le 12 décembre 2024
Les bulles sont omniprésentes dans de nombreuses applications de recherche, allant de l'imagerie par ultrasons à la compréhension des éruptions volcaniques. Elles sont également d'excellents résonateurs acoustiques, dont la taille est très petite devant la longueur d'onde du son qu'elles émettent. Ces ondes sonores émises à résonance contiennent des informations sur les propriétés mécaniques des matériaux situés au voisinage immédiat de la bulle. Dans une récente publication dans Nature Communications, une collaboration entre les équipes Optima et Move du LIPhy propose d'exploiter ce phénomène pour imager un échantillon en déplaçant une bulle au voisinage de cet échantillon.
En combinant une approche par modélisation numérique et des expérimentations en biologie à la fois structurale et cellulaire, le projet APERTuRe a permis de mieux comprendre la dynamique d’un réseau de protéines dans le cytoplasme de nos cellules. Des résultats qui pourraient être utiles pour développer de nouveaux médicaments.
Une collaboration franco-américaine a démontré que dans le réseau microcirculatoire, une partie des globules rouges peut emprunter des chemins inattendus pour se rendre d'un point à l'autre. Cette observation expérimentale devrait conduire à une modélisation plus précise des mécanismes d'oxygénation mais aussi d'élimination des résidus de l'activité cellulaire au sein du réseau sanguin.
Dans un article publié dans Nature Microbiology, des scientifiques ont décrypté la stratégie de glissement rapide du microbe parasite Toxoplasma gondii au sein des tissus de l’organisme hôte. Ils montrent comment le parasite arrive à s’accrocher suffisamment sans risquer de rester coller à son substrat afin de glisser efficacement. En expliquant comment un système minimal d’adhésion est capable de générer un mouvement rapide au sein de microenvironnements complexes ils ouvrent des perspectives pour d’autres modèles d’interactions cellulaires.
Réputé pour sa placidité, le monde végétal n’est cependant pas entièrement silencieux, et certaines plantes peuvent même percevoir les vibrations acoustiques. Philippe Marmottant est invité de l'émission CQFD sur France Culture pour en discuter.
Séminaires
Milton Gomez (UNIL, Switzerland)
Olivier Ali (Laboratoire de Reproduction et Développement des Plantes, ENS Lyon)
Eloina Corradi (MICROTISS)