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Parution / Recherche
Le 4 novembre 2025
Une équipe internationale de chercheurs réunissant le LIPhy (Université Grenoble Alpes / CNRS), l’Institut des Molécules et Matériaux du Mans (Le Mans Université / CNRS) et la Technische Universität Darmstadt (Allemagne) a mis en évidence que les nanoparticules à base de cuivre (Cu(OH)2) peuvent dégrader les membranes des bactéries lorsqu’elles sont en présence de faibles quantités de peroxyde d’hydrogène – des quantités comparables à celles produites naturellement par les cellules bactériennes elles-mêmes.
Grâce à la réflectométrie de neutrons, les chercheurs ont pu observer en détail la transformation de la membrane en comparant sa structure avant et après exposition aux nanoparticules. Les résultats montrent que plus de la moitié de la bicouche lipidique qui constitue la membrane bactérienne est détruite, ne laissant qu’une seule couche de lipides – signe d’une véritable lyse (rupture) de la membrane.
Cette étude propose une méthode simple mais très précise pour étudier les effets de nanoparticules sur les membranes cellulaires. Elle permettrait notamment de mieux comprendre le rôle de matériaux nanostructurés dans la lutte contre les bactéries, en testant différentes compositions de membranes, différents types de nanoparticules et divers environnements oxydants.
Pour en savoir plus, consultez l’article scientifique paru en accès ouvert dans Soft Matter.
Date
Contact
Samantha MICCIULLA
samantha.micciulla
univ-grenoble-alpes.fr (samantha[dot]micciulla[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
Référence
S. Micciulla, H. Robertson, N. Paracini & G. Corbel. Oxidative destabilization of model E. coli membrane by Cu(OH)2 nanoparticles: a neutron reflectometry study. Soft Matter (2025)
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